02.11.20
Le Président de la République l’a dit clairement : le confinement qui a pris effet ce 29 Octobre à minuit a pour objectif N°1 de réduire le nombre de nouvelles contaminations à moins de 5000 par jour sur l’ensemble du territoire. Que se soit par envie de retrouver un peu de liberté, par conscience de l’impact de ce confinement sur notre économie et les finances de l’Etat ou encore par soucis de protéger nos familles en général et les plus fragiles en particulier, la question qui se pose est : moi, comme simple maman, qu’est-ce que je peux faire de concret et d’efficace, pour réduire la transmission du virus...et pour hâter le retour à une vie la plus normale possible ?
Make Mothers Matter France partage ici quelques propositions…que nous complèterons / corrigerons volontiers si des « spécialistes » santé corrigent notre copie
Se laver très régulièrement les mains…et l’enseigner à ses enfants
Comme pour tout virus, le lavage régulier des mains reste l’arme n°1 pour ne pas s’infecter soi-même ni contaminer son entourage. En particulier, penser à se laver les mains en arrivant chez soi, avant de préparer les repas ou de passer à table, en entrant dans tout endroit où l’on va toucher de nombreux objets (magasin, …) …et bien évidemment lors de chaque passage aux toilettes. L’eau et le savon sont parfaits…et quand on n’en a pas à disposition, le gel hydro-alcoolique est un bon remplaçant.
Respecter et faire respecter les distances de sécurité
Les scientifiques indiquent que la contagion a surtout lieu à l’intérieur et lorsqu’une personne porteuse est à moins d’un mètre d’une autre. Aussi, la sécurité consiste – en dehors du noyau familial – à rester à
distance raisonnable de ses amis, collègues et proches et à éviter les gestes contaminant (embrassades, poignées de main,…).
Porter et encourager ses proches à porter un masque à chaque fois que nécessaire – Lorsque deux personnes portent un masque, la contamination est diminuée de 95%. Aussi le port du masque est
particulièrement indiqué :
– Dans tous les lieux publics où la distance d’1m ne peut pas être respectée (écoles, entreprises, transports,…)
– En présence d’une personne malade de la Covid-19
– En présence de personnes fragiles (visite à un proche âgé ou fragilisé par une autre maladie)
– En dehors de son domicile dans les zones où le virus circule de façon trop importante
– Lorsqu’on est soi-même « à risque
Limiter les interactions sociales « sans masque »
Les repas, pots amicaux et autres fêtes sont l’occasion de voir du monde, à proximité et bien souvent « sans masque », notamment lorsqu’on mange ou boit. Ce n’est vraiment pas un point facile à respecter de gaité de cœur mais les clusters sont particulièrement liés à des rassemblements où les gens étaient sans masques et nombreux (mariages, enterrements, fêtes et repas entre amis). Une mère a un rôle prépondérant d’ explication et d’encouragement de sa famille à la prudence pour le bien de tous et des plus fragiles en particulier.
Dans le cadre du confinement les regroupements amicaux sont de fait limités…mais il convient encore d’encourager nos proches qui sont scolarisés ou travaillent en dehors du domicile à limiter au strict minimum les contacts « sans masque ». Ca peut vouloir dire, par exemple, de déjeuner toujours avec les 2 ou 3 mêmes personnes, en gardant des distances raisonnables.
Aérer, encore et encore
Même si le froid arrive, les médecins le disent : il est primordial d’aérer. Son logement, son lieu de travail. Ce sont des règles d’hygiène de base mais il est plus important que jamais de penser à bien aérer, très
régulièrement. A faire….et à enseigner à ses enfants.
Comprendre et faire respecter les règles pour les « cas contacts »
Lorsqu’on a été en contact au moins 10 minutes sans masque avec une personne qui est testée positive au Covid-19, on est « cas contact ». Il convient de rester 7 jours à l’isolement (ne plus aller ni au travail ni à
l’école ni faire ses courses même masqué) à partir du dernier jour où on a été en contact avec la personne malade. Eviter autant que possible les contacts non masqués y compris au sein de la cellule familiale. Vers
la fin du délai de 7 jours, se faire tester. Si on n’a développé aucun symptôme pendant les 7 jours et si le test est négatif, on peut reprendre une vie normale. Si on développe des symptômes ou si le test est positif, se référer aux conseils de son médecin traitant ou du centre de dépistage.
Il semble qu’il y ait un vrai déficit de compréhension de ce qu’il convient de faire exactement. C’est notre rôle de mère que de comprendre et de savoir expliquer à nos proches cette règle qui permet d’éviter de
multiplier les contaminations. Nous pouvons aussi organiser de l’entraide avec nos voisins immédiats : si l’un ou l’autre est « cas contact » confiné, on peut facilement s’organiser pour lui déposer les courses alimentaires ou les médicaments dont la personne pourrait avoir besoin.
S’informer – Suivre l’actualité sur l’épidémie.
Le virus est récent. Les médecins vont de découverte en découverte. Il est utile de s’informer des indications les plus récentes relayées par le gouvernement et le comité de pilotage scientifique pour
adapter sa conduite aux données les plus récentes. Chaque mère peut jouer ce rôle d’information et de transmission au sein de sa cellule familiale, auprès des proches, dans son quartier, auprès de ses collègues,
amis et réseaux. Nous, les mères, avons un rôle de médiateur pour faire comprendre cela à nos jeunes et les aider à accepter les contraintes temporaires qui en découlent sur leur vie quotidienne. Par les discussions familiales que nous pouvons avoir, nous pouvons aider à mieux discerner le juste comportement à adopter et à mieux le faire accepter.
Une précision pour terminer : un père peut également œuvrer très utilement au sein de sa famille pour faire tout ceci et nous sommes tout à fait ravies à chaque fois qu’un père s’implique sur ces sujets.
NB : tous ces conseils sont donnés dans l’état actuel de ce que nous avons compris et retenus des différentes lectures et réflexions sur l’épidémie en cours. Si vous êtes un professionnel de santé et que
vous constatez que nous donnons un conseil erroné ou qu’il manque une chose importante, merci de nous écrire à info@mmmfrance.org en précisant bien votre compétence professionnelle en matière d’épidémie.
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